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L'usage des jours (livres, poésie, voyages, journal, impressions...)

Le terrorisme, ce "marathonien" sans frontières

     La piste islamiste ou celle de l'extrême-droite? Un acte "extérieur" ou une vengeance fomentée au sein même des Etats-Unis? Autrement dit: qui a commis cet "attentat", selon le mot qu'un Barack Obama très prudent a fini par lâcher? Voilà bien évidemment  la question sur laquelle travaillent sans relâche les enquêteurs depuis que deux bombes ont tué trois personnes et blessé soixante-seize autres à l'arrivée du marathon de Boston. L'Amérique, traumatisée une fois de plus, doit évidemment savoir qui a frappé et pourquoi. De la géolocalisation du symptôme dépend la tentative de remède contre le mal. De cela, tout le monde est convaincu. Et pourtant...
   Pourtant, avouons-le, ce n'était pas notre préoccupation essentielle au moment où les scènes  d'épouvante tournaient en boucle devant nos yeux occidentaux qui en ont tant vu. Peu importe, songions-nous, qui a est à l'origine de ces images qui tremblent, de ces gens qui courent ou s'effondrent, de ces détonations et de ces nuages de fumée, de cette absurde chorégraphie de la panique, de cette vertigineuse réplique d'un séisme absolu survenu un certain 11-Septembre.
   Car, oui, d'où qu'il vienne, de quoi qu'il se nourrisse, le terrorisme, infernal "marathonien"  sans frontières, est, au fond, toujours le même. Le même puisqu'il est capable, comme lundi dans la capitale du Massachusetts, de tuer un gosse de huit ans venu applaudir son père sur un parcours sportif et de déchiqueter la jambe de sa petite soeur. De quelque origine qu'elles se revendiquent, toutes les barbaries ont un point commun. Elles s'inscrivent à l'exact envers des civilisations, c'est-à-dire de la vie. D.P.

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L
<br /> Affreusement juste.<br />
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